Dans la section: En souvenir

Sœur Georgette Larose

"Quel que soit votre travail, faites-le par amour pour le Seigneur." (Col. Paul 3, 23)

Le 27 septembre 2019, sœur Georgette Larose,
en religion Marie-Adrien,
est entrée à la maison du Père.

Elle avait 100 ans dont 75 de profession religieuse.
Née à Verchères, Québec, elle était la 6e des 11 enfants
d'Adrien Larose et d'Émilia Lussier.

Georgette naît le 11 novembre 1918, alors que les cloches sonnaient l'Armistice!  Elle  grandit au centre du village de Verchères, pas loin de l'église et du couvent. Son père y tenait le magasin général. La famille est unie, prière et travail font partie du quotidien. Comme ses sœurs, Georgette fréquente le couvent dirigé par les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. À 17 ans, elle y termine son cours complémentaire et sa 6e année de piano. Pendant 6 ans, elle apporte, comme secrétaire, sa part au magasin familial, gardant en son cœur l'appel à la vie religieuse entendu lorsqu'elle avait 13 ans.

Elle raconte: "Lors du premier envoi de nos sœurs au Basutoland (1931, Lesotho en Afrique du sud), les élèves du couvent, sommes allées voir passer leur bateau au quai de Verchères. Nous les avons saluées. Le capitaine a même fait retentir le son de la sirène: Ça été pour moi, le premier appel. Et le 2e appel à la vie religieuse, c'est après une communion".

A 23 ans, Georgette entre au noviciat des SNJM, à Outremont. Ses premières nominations l'orientent vers l'enseignement de la musique à St-Maxime, Côteau-Station, Montréal-Sud, St-Sauveur-des-Monts : ces dix-sept années passent rapidement. Sœur Marie-Adrien (Georgette porte le nom de son père) est alors nommée pour le secrétariat et l'imprimerie de l'École de musique Vincent-d'Indy, tâches auxquelles s’ajoute pendant 17 ans, la supervision du bon fonctionnement des 100 pianos de l’institution. Elle est dans son élément.

Puis, après un passage de 5 ans comme co-responsable au Chalet Jésus-Marie de St-Sauveur-des-Monts, c'est à la maison-mère qu'elle sert, pendant 22 ans, en tant que responsable des travaux et de la maintenance, puis aux ressources humaines, en comptabilité au service de la paie. Lorsque, en 2005, la maison-mère ferme ses portes, sœur Marie-Adrien vient à la maison Jésus-Marie où elle donne du service au bureau de la paie, avant d'être accueillie à l'infirmerie.

Lorsque sœur Georgette résume sa vie, elle mentionne: "J'ai toujours eu du bonheur, dans chacune de mes missions. J'ai toujours aimé faire plaisir à mes compagnes: Combien de sœurs j'ai "dépanné" dans ma vie! Que de services rendus. Pour résumer, j'étais comme on dit: "Jack of all trade". Et pour confirmer, on dit d'elle: "Elle s'empressait auprès de ceux et celles qui avaient besoin de ses services, et ce, avec créativité et débrouillardise." Un détail: "Sœur Georgette économisait beaucoup le papier: pour que le verso des feuilles soit utilisé, elle les taillait format papier à notes et alimentait ainsi les différents services de la maison."

Pour les cent ans de service actif et de prière de sœur Georgette, que le Seigneur soit loué!

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