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Collaboration pour promouvoir le droit à l’eau

Le droit à l'eau nous tient à coeur. L'action d'UNANIMA international, organisme dont nous sommes partie prenante, nous appelle à une nouvelle action qui nous concerne au Québec où le débat au sujet du gaz de schiste est des plus actuels.

UNANIMA International a collaboré avec Food and Water Watch à la mi-septembre pour présenter une lettre collective visant à porter le problème de la fracturation hydraulique à l’attention du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève. Cet effort avait pour objectif d’éclairer le travail de Caterina De Albuquerque, experte indépendante de l’ONU sur l’accès à l’eau et à l’assainissement, en tant que droit humain essentiel.

La fracturation hydraulique, également appelée « hydro fracturation » utilise de la « force brute » pour pénétrer des formations de pétrole, de gaz et de charbon à l’aide de fluides chimiques ou de gaz sous haute pression. Elle fait l’objet de sérieuses enquêtes gouvernementales dans l’ensemble du continent nord-américain.

En 2002, le Conseil canadien des ministres de l’environnement a tenu un Atelier sur les sciences de l’eau et les politiques. Le rapport de cet atelier a conclu que le forage de gaz naturel non conventionnel représentait une menace réelle à l’encontre de la qualité et de la quantité de l’eau souterraine, et que la nation avait besoin de disposer de « données hydrogéologiques de référence… pour pouvoir identifier et suivre les contaminants de l’eau souterraine. »

Le droit humain à l’eau étant désormais officiellement reconnu par l’Assemblée générale des Nations Unies, et Mme De Albuquerque ayant déterminé que la fracturation hydraulique pourrait mettre davantage en péril le droit humain à l’eau aux États-Unis, UNANIMA a la conviction que tous les États doivent aujourd’hui s’engager à protéger ce droit à notre précieuse eau et à interdire la fracturation hydraulique.

Au terme d’une évaluation de la situation aux États-Unis, Mme De Albuquerque a présenté un rapport sur la contamination de l’eau dans ce pays et a recommandé « une considération holistique du droit à l’eau en faisant valoir des politiques exerçant un impact sur la qualité de l’eau, englobant à la fois l’agriculture et l’utilisation de produits chimiques, mais aussi les activités de production d’énergie. »

La lettre collective d’UNANIMA et Food and Water Watch a indiqué au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU que la fracturation hydraulique est un problème qui n’affecte pas uniquement les États-Unis.

L’industrie pétrolière et gazière a en effet les yeux tournés vers la fracturation en Europe, et l’Agence d’information sur l’énergie des États-Unis estime que la Pologne compterait 187 billions de pieds cubes de ressources gazières, suivie de près par la France avec 180 billions de pieds cubes.

Cependant, en réponse à de vives protestations de la part de la société civile, la France applique actuellement un moratoire contre la fracturation hydraulique.

Rejoignez UNANIMA International, Food and Water Watch et de nombreuses autres organisations pour suivre l’exemple de la France et mettre fin à la fracturation hydraulique. (fwwatch.org)

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