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Soeur Marguerite Courchesne

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« Heureux le serviteur que le maître, à son arrivée, trouvera en train de  veiller » Luc 12, 37.

Le 21 février 2013, soeur Marguerite Courchesne,
en religion Ida-de-Jésus,
est entrée à la maison du Père.

Elle avait 90 ans dont 69 de profession religieuse.
Née à St-Boniface, Manitoba,
elle était la fille unique de Joseph Courchaine (sic) et d’Ida Hébert.

Marguerite étudie à l’école Stadacona, dans l’est de Montréal, avec les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. « Mes parents étaient plutôt âgés et sévères; ils m’ont appris une discipline qui m’a toujours aidée dans la vie. Mais je m’ennuyais, alors, j’allais voir les religieuses au couvent de la Nativité, seule sortie tolérée. Je les voyais si heureuses, espiègles, pleines de vie que j’ai toujours désiré être une SNJM. »

A 19 ans, Marguerite entre au noviciat. Soeur Ida-de-Jésus trouve ce temps de formation à la vie religieuse très difficile; malgré tout elle s’engage par vœux et commence sa carrière de 35 ans d’enseignement, au cours desquelles plusieurs années d’études universitaires viendront parfaire sa formation  professionnelle. « J’ai aimé l’enseignement, j’ai souvent changé de mission -  au-delà de 20 fois – j’ai enseigné tous les degrés, j’ai aimé même les changements car cela  nous enrichit. J’ai été une femme chanceuse, gâtée : la communauté m’a permis de développer plusieurs capacités que j’ignorais et j’en suis très reconnaissante. Retraitée, je sais comment employer mon temps. »

A sa retraite, qu’elle veut active, soeur Marguerite est animatrice locale quelques années à Curé-Lequin. « Elle met ses talents de rédactrice de chroniques ou de procès-verbaux au service de sa communauté au centre de l’Éducation de la foi, au comité de direction du Collège Durocher Saint-Lambert et au conseil provincial. Que d’heures passées à écouter, noter, rédiger avec minutie. » Sa discrétion professionnelle est de tout repos. Elle sert aussi comme bibliothécaire au Collège Durocher et à la résidence Saint-André, Longueuil. Vient un temps où l’âge et la santé – elle souffre de dégénérescence maculaire - ne lui permettent plus ces services, elle s’adonne davantage alors au ministère de la prière.

Soeur Marguerite avait une affection bien particulière pour la Vierge Marie. Elle était aussi une amoureuse de la nature, source de renouvellement pour son âme priante. « Que tes œuvres sont belles, Seigneur! »

 

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