Dans la section: En souvenir

Soeur Jeanne-d\'Arc Turenne

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« Comment rendrais-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait? » Ps 116,12.

Le 25 novembre 2013, soeur Jeanne-d’Arc Turenne,
en religion Jacques-Marie,
est entrée à la maison du Père.

Elle avait 92 ans dont 68 de profession religieuse.
Née à St-Paul-l’Ermite, Québec, elle était la 3e des 6 enfants,
dont 2 fillettes mortes en bas âge, de Henri Turenne et de Dorina Chartrand.

Le jour de son baptême, un 2 février, Jeanne-d’Arc ne pesait qu’une livre et demie : bébé fragile mais dont la vitalité fera ses preuves! « Elle grandit au rythme de ses découvertes encouragée par son entourage ». Elle fréquente l’école paroissiale tenue par les sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie et poursuit ses études, en internat, au couvent SNJM de l’Épiphanie où elle obtient le diplôme du Bureau central. Engagée comme caissière à la banque, elle travaille pendant deux ans avant de mettre à exécution le rêve de donner sa vie à Dieu dans l’enseignement.

Jeanne-d’Arc a 21 ans lorsqu’elle entre au noviciat SNJM. Six ans plus tard, au temps de sa profession perpétuelle, la Banque de Montréal, se souvenant de l’excellent travail de leur jeune employée, lui envoie un cadeau monétaire appréciable. Après quelques années d’enseignement au cours élémentaire, sœur Jacques-Marie passe au cours secondaire dans les différents pensionnats SNJM et dans des écoles de Montréal, tout en poursuivant des études universitaires. Sa carrière d’enseignante, qui s’est déroulée sur près de 30 ans, se termine en Floride comme professeur de français à l’académie Holy Names. «Soeur Jeanne-d’Arc a transmis à ses élèves le goût d’apprendre, leur montrant les beautés du travail bien fait. Elle s’est acquittée de sa tâche avec zèle et compétence.»

De la Floride, sœur Jeanne-d’Arc va, pendant trois ans, rendre service en Californie comme assistante trésorière. De retour au Québec, elle vit un changement radical. D’abord secrétaire pour plusieurs organismes diocésains et marguillière à la paroisse St-Louis-de-France, elle devient adjointe à l’équipe des prêtres, visite des personnes âgées, aide des familles, tout en étant, pendant 12 ans, copiste pour le Tribunal ecclésiastique de Montréal. Elle travaille en pastorale des malades à l’Hôpital Notre-Dame puis assume la responsabilité de la pastorale à la Maison des greffés du Québec : toutes responsabilités où sa discrétion est assurée.

De ce dernier apostolat, soeur Jeanne-d’Arc témoigne : « C’est une joie pure, que de donner Dieu à des personnes pleines d’espérance et qui attendent tout de Lui. Leur désir d’obtenir une deuxième chance pour la vie est leur raison de rendre grâce à leur Créateur à chaque nouveau matin. »

Soeur Jeanne-d’Arc passe les quatre dernières années de sa vie à la Maison Jésus-Marie avec les soins appropriés à sa santé qui décline.
Son espérance  en Dieu est devenue action de grâce.

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