Dans la section: En souvenir

Soeur Rachel Primeau

« Jésus, mon Rocher en qui je m’abrite, j’ai confiance en Toi, je ne crains pas. »

Le 17 novembre 2014, sœur Rachel Primeau,
en religion, sœur M.-Antoinette-du-Calvaire,
est entrée à la maison du Père.

Elle avait quatre-vingt-douze ans dont soixante-et-onze ans de profession religieuse.
Née à Beauharnois (Beauharnois)  au Québec,
elle est la deuxième des six enfants
de Joseph Primeau et d’Antoinette Laplante.

Rachel grandit dans un milieu modeste où la joie règne, spécialement au « temps des Fêtes » et des rencontres de famille, toujours bien célébrées, selon les coutumes de l’époque. Son père, menuisier de profession, et sa mère, « habile cordon bleu et excellente couturière », ont développé chez elle des habiletés qui seront très appréciées durant ses années de vie religieuse.

Rachel suit ses études primaires, à l’école paroissiale alors située au quatrième étage du Pensionnat de Beauharnois dirigé par les religieuses SNJM, elle poursuit ses études jusqu’à la onzième année, du côté du Pensionnat. Deux religieuses la marquent profondément : sœur Vincent-de-St-Joseph et sœur Bertille-de-France. « Il me semble que le Seigneur vous veut à son service », lui dit un jour, sœur Vincent. « Cette phrase me revenait souvent et me posait question », écrit sœur Rachel.  A quatorze ans, le 8 décembre 1936, elle est admise dans la Congrégation des Enfants de Marie.  Ce jour-là, elle reçoit la certitude intérieure qu’elle sera religieuse, elle est confirmée dans cette  décision à la fin d’une retraite fermée, qui clôture sa onzième année scolaire.

Le vingt-quatre janvier 1941, à dix-huit ans, Rachel se présente au noviciat, à la Maison-mère des SNJM, à Outremont. Les premiers mois du postulat sont plutôt difficiles, mais dès qu’on lui confie la tâche d’aide à l’infirmerie du noviciat, elle retrouve sérénité et joie. En 1944-45, à l’Institut familial de Ste-Martine, elle est inscrite pour une année d’études et obtient un premier certificat dans le domaine. Tout en enseignant, elle poursuit des études à l’Institut de Pédagogie et obtient, en 1957, un diplôme supérieur de  Pédagogie familiale, puis une attestation en études d’Arts plastique et de Métiers d’Artisanat au collège de Victoriaville et en 1970, un Certificat en Arts plastiques de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

 Durant vingt-quatre ans elle est professeure d’enseignement ménager et durant quinze ans, elle enseigne les arts plastiques et les métiers d’artisanat. Sœur Rachel écrit, avec une pointe d’humour : «  A dix-huit ans, j’avais refusé de faire des études à l’Institut familial de Ste-Martine, parce que je ne voulais pas enseigner l’art culinaire et la couture »!

Très énergique, toujours en mouvement, sœur Rachel devient  dans les résidences où elle demeure, organisatrice des activités de loisirs et d’exercices physiques que ses compagnes apprécient. En 1984-85, elle continue ses activités à la Maison-mère auprès de nos sœurs malades.  Elle écrit : «  C’est bon pour leur moral et pour le mien ».

Lors du déménagement de la Maison-mère en 2005, elle va habiter  avec des compagnes, durant trois ans à Boucherville, chez les Sœurs de la Providence.  En 2008, elle arrive à la Maison Jésus-Marie où elle exerce le ministère de la prière.  La spiritualité de sœur Rachel est toute simple : Présence à Jésus, à Marie et aux autres.

«  J’en suis sûre, le Christ viendra partager ma souffrance
en la prenant sur Lui et en la transformant de l’intérieur ».

 

 

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