Voilà un an, soit en mai 2016, arrivait la première famille de réfugiés syriens (famille Allaham) parrainée par un groupe d’individus et d’organismes du Diocèse Saint-Jean-Longueuil dont Chemins de vie et les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM). Puis suivait en février 2017, une seconde famille, la famille Alhanout, toujours soutenue par le même groupe.
L’expérience vécue depuis les premiers mois des préparatifs, à l’attente interminable jusqu’à l’accueil, a été stimulante pour toutes les personnes impliquées de près et de loin, selon sœur Denise Riel, animatrice provinciale des SNJM du Québec. Autant au sein du groupe de parrainage que chez les sœurs, il y a eu de nombreux gestes de solidarité. Des gestes bien nécessaires surtout après la mésaventure d’un incendie qui a ravagé complètement l’appartement de la jeune famille syrienne, quelques semaines après leur arrivée.
Heureusement, le groupe de parrainage avait déjà recueilli tous les meubles et accessoires pour accueillir la seconde famille de réfugiés. Il a ainsi pu servir immédiatement au grand soulagement de la jeune famille. Les mois qui ont suivi ont été occupés par toutes les démarches administratives reliées à l’obtention des papiers dont la carte d’assurance-maladie, la familiarisation avec le milieu de vie et l’apprentissage du français.
En phase d’intégration
Un an plus tard, la petite fille Mewra s’exprime déjà très bien en français alors que la mère, Miray Alfreeh poursuit son apprentissage pour accentuer sa connaissance du français. Enceinte, devant accoucher au milieu de l’été, elle espère pouvoir améliorer sa maîtrise de la langue française pour aller sur le marché du travail en tant que professeur d’anglais.
Désireux d’assumer rapidement ses responsabilités en sachant que l’aide financière du groupe était bonne pour 12 mois, le mari, Mousa, ébéniste de formation, a trouvé un emploi dans une usine de bois à Montréal. Il continue d’apprendre le français tant bien que mal, à même les opportunités du quotidien, reconnaissant l’importance de mieux connaître la langue de son pays d’adoption.
« Depuis les premiers pas du projet, les sœurs du Québec ont été dans le coup. » raconte sœur Denise Riel. « Une sœur a donné des cours de français à domicile, d’autres ont contribué en offrant des services et en étant disponibles aux demandes ou pour faciliter l’intégration dans le milieu, tout comme les autres membres du groupe de parrainage. »