Dans le cadre de la Journée internationale des femmes, Lise Leduc, avocate, a prononcé un discours au Centre communautaire de Beauharnois où elle a rendu hommage à plusieurs femmes dont les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM). Nous reproduisons avec sa permission, quelques passages de son intervention, sous le thème « Nous sommes et serons féministes tant qu’il le faudra! »
On m’a invitée à venir vous parler en cette Journée de la femme, m’identifiant certes comme une femme dont le parcours de vie a pu naître d’une pensée féministe. Je suis née en 1941 et je me suis éveillée à la vie dans l’enthousiasme, l’effervescence et la promesse de lendemains qui chantent des années d’après-guerre.
Fille puinée d’une famille de 11 enfants, j’ai très tôt assumé la responsabilité précoce de « la grande sœur. » J’ai eu la chance, devrais-je dire, privilège, d’avoir eu tout au cours de ma vie des femmes qui m’ont guidée, conseillée et aimée. Un seul regard de tendresse a quelque fois suffi.
Héritage SNJM
C’est avec émotion que je pense aujourd’hui à mes professeurs, les religieuses des Sœurs des saints Noms de Jésus et de Marie, communauté ayant pris charge de l’éducation des filles à Beauharnois.
Sans elles, je n’aurais pas connu l’importance du savoir, l’obligation d’apprendre davantage, de pousser plus loin, le bonheur d’apprécier la lecture, d’apprendre la musique, d’écrire et de parler notre belle langue et d’en être fière. Elles m’ont fait découvrir là où se trouvaient de véritables « pépites d’or », devenues davantage précieuses avec l’avancée en âge. Je profite de l’occasion pour leur rendre hommage et les remercier.