L'expérience Aqua est en trois temps. Une goutte d'eau lumineuse nous est remise dans l'antichambre. Des ombres d'enfants apparaissent sur un rideau de pluie, qui s'ouvre pour nous laisser entrer dans un grand espace circulaire, qui rappelle la piste du cirque. Au centre se trouve une source d'eau et autour de nous, des projections sur 360 degrés. Dans nos oreilles retentit la musique caractéristique du Cirque du Soleil - percussions indigènes, chants en langage inventé, etc. - .
«Je voulais redonner une dimension sacrée à l'eau», indique le metteur en scène, Fernand Rainville. Il souhaitait créer un effet de catharsis autour du puits central qui, rappelle-t-il, est le point de ralliement de bien des villages.
Les images de baignade, d'enfants, de nature et de pollution, appuyées par la musique tour à tour dansante ou dramatique, se succèdent sur les écrans. Puis l'installation devient interactive, les mouvements des visiteurs ayant un effet direct sur l'écran.
«Avec Aqua, One Drop propose une autre façon de faire de la muséologie, [...] qui vise l'engagement des visiteurs», indique Michel Côté, directeur général du MCQ. Un engagement physique, émotif et concret puisque au sortir de la pièce ronde, les gens seront invités à changer une de leurs habitudes de consommation en s'inscrivant sur le site de One Drop.
«Nous voulons que les gens soient informés et sensibilisés, pour qu'ils puissent devenir des haut-parleurs et en sensibiliser d'autres», indique Lili-Anna Peresa, directrice de One Drop. L'exposition, qui a déjà été présentée à Montréal et à Ottawa, se déplacera en Nouvelle-Zélande, en Australie et aux États-Unis, en 2011 et au-delà.
Tous les détails aux sites du Musée de la civilisation et de One Drop
Inspiré de l'article de Josianne Desloges,
collaboration spéciale
Le Soleil