Tourisme sexuel

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Au début du mois de mai, le Regroupement pour la responsabilité sociale des entreprises (RRSE), dont les SNJM font partie, a rencontré les responsables des Affaires publiques et des Communications de la compagnie Transat. La rencontre a porté sur les efforts de Transat liés à la prévention de l’exploitation sexuelle des mineurs à l’étranger et sur les prochaines étapes que Transat mettra de l’avant.

Transat avait déjà un énoncé de politique dénonçant clairement l’exploitation sexuelle des enfants. De plus, Transat avec l’aide d’Au-delà des frontières et ECPAT France a mis sur pied un programme de formation destiné aux cadres, aux agents de voyages, au personnel clé de certaines destinations, aux employés du centre d’appel ainsi qu’aux agents de bord. La formation dure environ 1 h 30 et veille à décrire le phénomène, les lois et les principaux moyens d’action.

L’entreprise a également inclus une clause de rejet réciproque dans ses ententes contractuelles avec des hôtels. Les prochains efforts de l’entreprise consisteront à veiller à la diffusion d’informations sur le sujet aux clients de l’entreprise. Jusqu’à maintenant Transat a fait paraître une page sur le sujet dans son magazine et examine de quelle manière diffuser des informations sur leurs nombreux sites Internet (plus d’une trentaine).

Le RRSE encourage la compagnie à diffuser un bref message vidéo en vol immédiatement après les consignes de sécurité. Ce message rappellerait l’aspect criminel de l’exploitation sexuelle des enfants et le caractère extraterritorial de la loi canadienne à cet égard. Les représentants de Transat se sont engagés à examiner cette option.

(Source : bulletin du RRSE, juin 2011).