La fracturation hydraulique, également appelée « hydro fracturation » utilise de la « force brute » pour pénétrer des formations de pétrole, de gaz et de charbon à l’aide de fluides chimiques ou de gaz sous haute pression. Elle fait l’objet de sérieuses enquêtes gouvernementales dans l’ensemble du continent nord-américain.
En 2002, le Conseil canadien des ministres de l’environnement a tenu un Atelier sur les sciences de l’eau et les politiques. Le rapport de cet atelier a conclu que le forage de gaz naturel non conventionnel représentait une menace réelle à l’encontre de la qualité et de la quantité de l’eau souterraine, et que la nation avait besoin de disposer de « données hydrogéologiques de référence… pour pouvoir identifier et suivre les contaminants de l’eau souterraine. »
Le droit humain à l’eau étant désormais officiellement reconnu par l’Assemblée générale des Nations Unies, et Mme De Albuquerque ayant déterminé que la fracturation hydraulique pourrait mettre davantage en péril le droit humain à l’eau aux États-Unis, UNANIMA a la conviction que tous les États doivent aujourd’hui s’engager à protéger ce droit à notre précieuse eau et à interdire la fracturation hydraulique.
Au terme d’une évaluation de la situation aux États-Unis, Mme De Albuquerque a présenté un rapport sur la contamination de l’eau dans ce pays et a recommandé « une considération holistique du droit à l’eau en faisant valoir des politiques exerçant un impact sur la qualité de l’eau, englobant à la fois l’agriculture et l’utilisation de produits chimiques, mais aussi les activités de production d’énergie. »