L’occasion est belle, en cette saison estivale, de rappeler quelques faits historiques intéressants sur une facette méconnue de la vie des religieuses à travers les siècles : le temps de repos.
Il y a un temps pour le travail, la prière, l’entraide, le dévouement mais aussi, un temps pour recharger ses batteries.
Il faut se rappeler que la congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) est largement implantée à la campagne. Ce fait s’explique facilement par l’impulsion de la fondatrice Mère Marie-Rose, qui souhaitait assurer l’instruction aux filles et aux défavorisés dans les campagnes, par le truchement de petits couvents dans chaque paroisse.
Dès lors, les religieuses qui œuvraient dans ces lieux parfois bucoliques, ayant à leur portée des plans d’eau, des espaces de verdure à perte de vue, n’avaient pas à s’éloigner bien loin pour s’accorder un temps de repos. Que l’on songe aux endroits comme Beloeil, Sainte-Martine, Beauharnois, Waterloo, L'Épiphanie, Saint-Timothée et autres.