« Une flambée d’espérance » toujours actuelle

À l’occasion du 35e anniversaire de la béatification de Mère Marie-Rose, avait lieu une eucharistie d’action de grâce célébrée en son honneur, à la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue, à Longueuil.  C’est en effet, le 23 mai 1982 que Sa Sainteté le pape Jean-Paul II a proclamé « Bienheureuse », la fondatrice des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM), Marie-Rose Durocher.

Jour inoubliable pour toute la communauté bien sûr, mais aussi pour de nombreux pèlerins qui ont une dévotion certaine envers cette femme désignée par Jean-Paul II comme une « flambée d’espérance ».  La cérémonie toute simple, à l’image de cette femme qui a été un modèle de simplicité volontaire bien avant que le terme soit devenu à la mode, a été agrémentée par des chants de Sr Lisette Boulé, snjm.

L’homélie du prêtre officiant la cérémonie, a rappelé le chemin parcouru par Eulalie Durocher. Une route parsemée d’embûches, a-t-il souligné, vécue dans la foi par une femme déterminée, engagée, d’une grande humilité qui « croyait en l’avenir ».


Première Canadienne fondatrice d’une communauté religieuse enseignante, Mère Marie-Rose a mis toutes ses énergies au service de l’éducation des jeunes filles dans les campagnes. Avec cette béatification de Mère Marie-Rose, l’Église a révélé l’histoire d’une « âme de choix à la suite du Christ, ses difficultés, ses succès, afin de nous aider à trouver notre voie à nous, notre façon d’incarner l’évangile dans les différents milieux de vie qui conditionnent notre existence », a souligné le Père Angelo Mitri, o.m.i, postulateur.

Après la cérémonie, plusieurs fidèles ont été lui rendre hommage à son tombeau, situé dans la chapelle Marie-Rose aménagée à l’intérieur de ce lieu de culte historique.  Certains ont récupéré un livret sur la béatification de Mère Marie-Rose, des dépliants et des reliques alors que d’autres sont venus lui adresser leurs prières.

Clin d'oeil historique ici