Reconnaissance de l’apport des religieuses
Outre cette mini-exposition, la Maison de la Congrégation regorge de trésors intéressants à découvrir, comme l’ont constaté tous ces visiteurs. Dès le hall d’entrée, l’escalier en bois qui remonte à 1740 a provoqué bien des exclamations. Ils ont aussi pu apprécier la simplicité et la beauté de la chapelle d’origine du couvent qui a conservé tout son charme et son atmosphère de plénitude.
La visite des pièces historiques où la Bienheureuse Marie-Rose a vécu, a suscité beaucoup d’intérêt. Ce fut l’occasion pour plusieurs d’entendre une expression savoureuse, employée pour parler de la fonte printanière. Le choc des comparaisons des conditions de vie actuelles à celles de l’époque en a fait sourciller plus d’un, y compris les adeptes de la simplicité volontaire…
Quant à l’espace muséal du Centre Marie-Rose, il a été l’occasion de se plonger dans l’histoire de la congrégation et du parcours d’Eulalie Durocher et de ses complices, Mélodie Dufresne et Henriette Céré. Plusieurs visiteurs ont alors réalisé tout le chemin parcouru par cette première congrégation d’enseignantes de fondation canadienne. Certains n’ont pas manqué de commenter l’apport des sœurs dans l’éducation et le développement de la société québécoise tout en s’interrogeant sur l’impact de leur éventuelle disparition.
Enfin, les amateurs du patrimoine architectural ont été comblés par leur visite de la première école « modèle » de Longueuil, devenue la maison de fondation des SNJM par la suite. Outre le cachet de cette maison ancestrale, les visiteurs ont fait quelques découvertes surprenantes sur « l’optimisation » de l’espace par les premières religieuses de la congrégation.
Bref, l’expérience de ce week-end « portes ouvertes » a été réussie sur toute la ligne et ce, même si dame nature est venue changer les plans de plusieurs, le 12 août dernier, au parc de la Baronnie. Rappelons que cette journée d’activités, ouverte à toute la famille, était organisée dans le cadre du Mois de l’archéologie. Elle devait avoir lieu le samedi pour être finalement remise au dimanche, à cause de la pluie.
Outre la présence de stands d’information, on retrouvait un bac pour enfants, pour s’initier aux plaisirs des fouilles, un four à pain où une boulangère s’est activée toute la journée avec son équipe, pour préparer le pain. Quelques personnalités historiques dont Mère Marie-Rose, personnifiée par Julie Tétreault, une coopérante SNJM, ont sillonné le parc, échangeant avec le public présent.
Soulignons en terminant que l’horaire estival du Centre Marie-Rose prend fin le dimanche 27 août prochain (ouvert du mercredi au dimanche entre 10 h et 16 h). Le Centre sera ouvert par la suite, uniquement sur rendez-vous, en composant le 450 651-8104, poste 1209.
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