Soeur Monique Pagé

« Ô ma joie, quand je suis partie pour la Maison du Seigneur » Ps 122

Le 31 août 2012, soeur Monique Pagé,
en religion M.-Reine-Solange,
est entrée à la maison du Père.

Elle avait 86 ans dont 67 de profession religieuse.
Née à Contrecoeur, Québec,
elle était la 2e des 17 enfants d’Henri Pagé et de Marie-Reine Hurteau.

« Quel bonheur de vivre dans un beau décor – sur le bord du fleuve St-Laurent -  avec des parents de foi profonde, de bon sens pratique, de charité active, engagés dans le service d’église et en éducation. L’affection, le partage et la joie régnaient à plein.»  Ainsi témoigne soeur Monique, « Route de soleil qui réchauffe toute une vie! ».

Après ses études aux écoles rurale et Normale de Valleyfield, Monique donne des cours privés dans sa paroisse pendant un an et entre au noviciat des sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. Elle a 17 ans.

Pendant près de 40 ans, Soeur Reine-Solange enseigne aux cours primaire et secondaire de la 2e à la 12e année dans nos écoles et pensionnats, notons particulièrement  Stadaconna, Scostown, Verchères et les Polyvalentes de Beloeil et Osias-Leduc de St-Hilaire. Elle est assistante de la J.E.C. (Jeunesse étudiante catholique), organise des camps vocationnels, s’investit comme déléguée syndicale. À l’âge de 50 ans, cette femme engagée et compétente donne près de 5 ans en Haïti.  A son retour elle assure de la suppléance au Collège Durocher-St-Lambert, y est réceptionniste et aide-bibliothécaire. Elle a gardé fidèlement en note les noms de ses anciennes et anciens élèves. « Bons souvenirs, joies intellectuelles et succès de toutes sortes; correspondances, visites, téléphones se succèdent d’année en année. »

Soeur Monique résume les dernières années actives: « La route est longue et parfois difficile à franchir parce que l’arthrose et l’arthrite font des ravages et le cœur se fatigue aussi... » Elle totalise 55 ans dans l’éducation lorsqu’elle est accueillie au séniorat puis à l’infirmerie : elle a 77 ans.

Même malade, soeur Monique demeure affable, ouverte, heureuse des visites qu’elle reçoit. Cette femme généreuse, en perte d’autonomie, accepte sa condition. Ses compagnes louent le Seigneur pour  « l’amitié et la joie qu’elle savait communiquer par sa bonne humeur et ses taquineries.»

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