Dans la section: En souvenir

Sœur Jeannette Lauzon

        « C’est ta face, Seigneur, que je cherche.

Ne me cache pas ta face. » Ps 26,9.

 

Le 9 novembre 2016, sœur Jeannette Lauzon

en religion Germaine-Marie

est entrée dans la maison du Père.

 

Elle avait 96 ans dont 71 ans de profession religieuse.

Née à Chartierville, au Québec,

elle était la 7e des 8 enfants

de Philias Lauzon et Odiana Lauzon.

Jeannette passe son enfance à Chartierville, petit village des Cantons de l’Est. Elle y obtient son diplôme de 7e année et continua jusqu’à la 10e année. En 1960, un diplôme s’ajoutera : le Brevet B.

Dès son adolescence, le désir de vie religieuse l’habite et la poursuit. Mais avant d’entrer dans notre congrégation, elle enseignera deux ans et sera assistante-dentiste,  deux autres années.

Ce n’est qu’en août 1943 qu’elle fera son entrée au postulat. Jeannette a 19 ans. Le zèle pour la prière et la contemplation marque déjà cette personnalité débordante de vie, de partage, d’hospitalité et d’accueil.

En août 1945, elle prononce ses premiers vœux. La porte s’ouvre pour l’apostolat. Elle enseigne aux petits de 1re et 2e année à Est Angus, Garthby et à la Maison provinciale de Sherbrooke. Pendant 26 ans, elle montrera à ces petits à écrire, à lire, à compter; mais aussi les belles manières de politesse, de service et d’attention aux pauvres. Ses derniers vœux prononcés en 1950, viennent renforcer son dévouement aux tout-petits.

Puis, toute bonne chose a une fin. En 1971, elle quitte l’enseignement pour se diriger vers deux tâches différentes : la couture et la sacristie.

En 1975, elle prêtera assistance à sa mère. Celle-ci décèdera en 1989. Ce furent quatorze années pendant lesquelles elle se rendra présente d’une manière attentive et aimante à sa mère.

En 1989, nos couvents de Sherbrooke et Wedon lui confient de nouveau la tâche de : sacristie et de pastorale paroissiale. C’est une heureuse occasion pour elle de transmettre à sa façon, l’héritage de Marie-Rose Durocher.

En 1995, le grand saut arrive : la Maison-mère. Elle est supérieure, aide à la procure, obligée au repos. Elle va à Cartierville et à Ste-Émélie. Puis, c’est le retour définitif à la Maison-mère pour le ministère de la prière. Un court temps : 8 ans pour se préparer à aller habiter la Maison dont elle percevait la beauté durant son séjour parmi nous. Pendant toute sa vie, Jeannette fut une femme de prière et de contemplation. Elle voyait en l’autre une parcelle de la beauté de Dieu, raison pour laquelle il était accueilli avec attention et bienveillance.

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