Dix ans déjà!

En effet, c’est le 26 novembre 2000 que, à l’invitation de sœur Claire Fitzgibbon, coordonnatrice provinciale, et des membres du Comité de Justice du Québec, 46 soeurs et personnes associées se réunissaient à la Résidence Sainte-Emélie, Viauville.
 
À la fin de cette rencontre, 18 des personnes présentes ont signé leur adhésion à ce que l’on a nommé alors : le Groupe Justice. L’engagement pour la justice a toujours occupé une place importante dans notre Congrégation et nos Actes des Chapitres généraux nous le rappellent régulièrement. Déjà, en 1968, dans les vœux du XXIVe Chapitre général, on peut lire : « Que la doctrine sociale de l’Église soit étudiée et vécue dans nos maisons et qu’une réponse généreuse soit donnée aux appels pressants de nos chefs spirituels et temporels en faveur de la justice ». (Vie apostolique, No 5)

En 1986, on nous dit : «…Nous sommes appelées à choisir la promotion de la justice comme priorité apostolique. L’orientation concrète de cette priorité sera déterminée au niveau provincial… Une évaluation sera présentée au Chapitre général de 1991». (p. 3) C’est alors que sont nés les Comités de Justice de chaque province et les échanges au niveau de l’ensemble de la Congrégation. (Réseau Justice et Paix SNJM)

En 2000, deux événements importants nous interpellent: Les Actes du XXXe Chapitre général de 1996 et la Marche mondiale des femmes. C’est alors qu’est née, chez-nous, « l’idée de créer, pour l’avenir, un groupe élargi de Justice, groupe de réflexion et d’engagement ».

À cette première réunion de septembre 2000, sur les 31 attentes exprimées, trois ont été retenues : solidarité, information et réflexion. Dès la quatrième rencontre, le groupe s’est doté d’un logo et d’un nouveau nom : Groupe Solidarité Justice SNJM du Québec.

Actuellement, les onze membres inscrits se réunissent quatre à cinq fois par année. Le Groupe reçoit un mandat spécifique de l’Équipe provinciale du Québec et reste ouvert aux sœurs et personnes associées intéressées.

UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE!

Élisabeth Gagné, s.n.j.m.