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Soeur Béatrice Sauvageau

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« Seigneur, tu m’apprends le chemin de la vie, à ta droite éternité de délices. » (Ps 15, 11)

Le 5 avril 2012, soeur Béatrice Sauvageau,
en religion Marie-Émeric,
entrait à la maison du Père.

Elle était âgée de 85 ans dont 65 de profession religieuse.
Née à Grondines, Québec, elle était la 10e des enfants d’Edmond Sauvageau et de Marie Paquin.

Béatrice grandit au bord du fleuve St-Laurent, «dans une famille où il fait bon vivre, où se pratiquent l’hospitalité, la bonne entente et même les taquineries.». Elle fréquente l’école du rang jusqu’en 7e année, puis elle aide sur la ferme paternelle durant 4 ans. Comme elle connaît les sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie par deux cousines, Annette et Marguerite Paquin, déjà SNJM, elle décide de suivre leur trace.

L’année de notre centenaire, Béatrice entre au postulat; elle a 18 ans.  Dès sa profession, soeur Marie-Éméric passe 12 ans à nos fermes de Dorval puis de Lachenaie.  Les 40 années qui suivent, elle vit heureuse de servir sa communauté comme réfectorière particulièrement au couvent de St-Lambert, et à la résidence St-André de Longueuil. Ses compagnes apprécient cette femme vaillante, débrouillarde, dévouée, taquine, pleine d’humour. Soeur Béatrice confie trouver sa force quotidienne dans la lecture méditative de la Bible.

Lorsque soeur Béatrice est nommée à la résidence Salaberry puis à Sainte-Émélie, elle garde, selon ses forces, sa disponibilité à rendre service. D’elle on rend témoignages :

«Soeur Béatrice a été une femme heureuse et positive dans sa vie. Elle prenait les jours un par un, simplement, sans attendre les félicitations et les récompenses. »

«Ma tante aimait le monde, tout le monde. C’était sa recette. Elle avait toujours le bon mot pour les gens qui l’entouraient. C’était un rayon de soleil. Elle illuminait nos vies de plusieurs manières. Malade, souffrante par moment, elle gardait le sourire, appréciant tous les petits bonheurs dans sa journée.» 

Hospitalisée à  Sacré-Cœur, elle continue de dédramatiser :

« Quand ça va arriver, ne soyez pas tristes. Tu sais, dit-elle à son neveu,  je suis mariée depuis plus de 60 ans et je n’ai jamais vu mon chum! »

C’était sa façon de dire au revoir!
C’était sa façon de dire sa foi, son désir de rencontrer Jésus!

 

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