« Ce que j'ai retenu pour moi, entre autres, c`est que le cerveau possède trois mémoires différentes et que ce dernier a une capacité illimitée d'acquérir de nouvelles informations, voilà pourquoi, il est bon et nécessaire de le garder actif avec de nouveaux apprentissages à tout âge », a souligné l’une des nombreuses participantes à la conférence de Geneviève Ling, détentrice d’un baccalauréat en psychologie et une maîtrise en neuropsychologie.
Venue présenter une conférence en novembre et en février dernier aux sœurs et personnes associées, à la Maison de la Congrégation, Madame Ling est reconnue pour ses années d’expérience en évaluation, diagnostic et suivi sur divers troubles d’apprentissage chez l’enfant et l’adulte. Elle agit également comme conférencière et chargée de cours sur la mémoire et le vieillissement cognitif.
Alors qu’elle complète présentement une thèse de doctorat sur le traitement à domicile des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer, de démence vasculaire ou de démence mixte, Madame Ling a présenté une théorie sur le vieillissement et un savoir-faire pour maintenir et épanouir les capacités cognitives.
Malgré la complexité du sujet, la conférencière a su brosser un tableau serein d’une situation alarmante, avec l’augmentation du nombre de personnes dépassant le cap des 85 ans. À l’aide d’anecdotes et de mises en situation, Madame Ling a réussi à rendre accessibles les diverses notions liées aux problèmes cognitifs.
« Ce que je retiens en gros, c'est que notre cerveau est d'une importance capitale dans notre vie. Nous avons à en prendre soin autant que cela est possible, en tenant compte de notre génétique et de nos ressources personnelles », a mentionné une participante.
Une autre a, pour sa part, retenu ceci : « La théorie sur le vieillissement m’a permis de concrétiser, par des schémas et des explications, toute la complexité du cerveau. Celui-ci gère les fonctions cognitives (langage, mémoire, perception, planification). Lorsque l’on avance en âge, il se produit des effets normaux; une diminution du volume du cerveau, une diminution du flot sanguin, une diminution de l’hippocampe; ce qui entraîne une diminution de la mémoire et de la capacité d’engranger des connaissances. »
Pour une autre participante, la teneur des propos de la conférencière a été rassurante. « Avec l'âge, le cerveau peut fonctionner plus lentement, c`est normal, ce n'est pas nécessairement signe de démence, et il faut savoir suivre son propre rythme, tout en continuant de nouveaux apprentissages. »
Geneviève Ling a fourni quelques conseils pratiques importants pour empêcher le cerveau de se détériorer. En voici quelques-uns :
À en juger les commentaires et les propos recueillis après la tenue de ces deux conférences, la conférencière a atteint son objectif. La richesse des interactions et le contenu ont été des plus enrichissants.
« Cette rencontre m’a donné plusieurs outils pour diminuer l’affaiblissement de mes fonctions cognitives. Comme aidante, j’ai pu acquérir une meilleure compréhension des effets de la démence chez les personnes qui en sont atteintes ou qui sont progressivement ‘’en perte de contact avec la réalité’’. »