Voilà déjà plus de deux ans que nous avons accueilli deux familles syriennes. C’est l’occasion de vous présenter un rapide survol de leur situation.
C’est le 17 février 2017 que la famille Alhanout nous arrivait. Le père, Elyas, occupe désormais un poste de sacristain à la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue. Il avait travaillé précédemment plusieurs mois à la Maison de chambres Chez Lise. Ce travail en paroisse procure un milieu certainement plus familier pour un prêtre melkite! Chose certaine, il s’y plaît.
Sur le plan financier, la situation de la famille s’améliore également. Antoinette, la mère de famille, a terminé sa francisation avec succès. Elle s’est trouvé rapidement un travail dans une petite épicerie près de chez elle. Malheureusement, faute d’achalandage, elle a récemment perdu son emploi. Elle est à la recherche d’un nouveau travail.
Le jeune Marcel, qui était venu témoigner lors du lancement de la prise de position sur les migrants des SNJM, a déniché un nouvel emploi à l’aéroport de Dorval qui lui convient bien. Son frère Michel termine quant à lui, sa première année d’études en biologie à l’Université Concordia. Il consacre tout son temps à la réussite de ses examens de fin de session.
Bref, toute la famille se porte bien et poursuit son adaptation à la société québécoise.
Du côté de la jeune famille Allaham, Mousa travaille plus qu’il ne faut dans son domaine, menuiserie-ébénisterie. La maman, Miray, s’est inscrite à des cours. Elle souhaite pouvoir trouver un emploi à Services Canada à la fin de sa formation, prévue en septembre.
La petite Mira a fait son entrée en 1ère année dans une école intéressante. Elle est toujours aussi vive et enjouée. Bébé Michel a fait ses premiers pas chez lui, bien sûr, mais aussi en garderie familiale, située tout près de la maison.
Mise à part les grippes et les « bobos » connexes à la vie en garderie et à l’école, la santé de tous est bonne. La famille se prépare à faire sa demande de citoyenneté canadienne prochainement.
Pour nous, membres du comité Chemins d’accueil de Longueuil, il est facile de rapporter ces quelques informations très positives et encourageantes. Nous n’oublions pas toutefois tout le « travail » d’adaptation, d’insertion et de renoncement que ces personnes doivent accomplir chaque jour dans un milieu neuf, étranger, loin de leur grande famille et de leur culture!
Ce sont des personnes vraiment formidables qu’il nous faut garder dans nos cœurs et nos prières.
Source : Chemins d’accueil de Longueuil